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Unit-E
16 novembre 2008

Chroniques en séries (1.02) : Grâce à True Blood, Red se remet enfin à SFU

La suite des courtes critiques. Et comparé à la semaine passée, il y a en a un joli paquet. À noter le retour, enfin, de Six Feet Under !

Mais commençons par the best, les primées, les lauréates des Emmys 08 : 30 Rock et Mad Men.

- 30 Rock épisode 2.09 / Ludachristmas :

Un épisode de Noël assez heureux, où les délires ne manquent pas. Alec Baldwin et sa façon de délivrer les répliques relève du génie, à nouveau. Il porte le show sur ses épaules. Le politiquement incorrect ne fait clairement pas défaut dans 30 Rock et c'est tant mieux. Notamment quand Alec - que dis-je, Jack - nous fait comprendre qu'il aurait préféré voir sa mère dans l'ouragan. C'est très drôle. Il reste toujours les réactions de Kenneth, peu élaborées. Les remarques de Tracy, souvent excellentes, permettent comme d'habitude d'appuyer le côté hors-norme du show.
30 Rock passe de mieux en mieux pour moi. L'épisode est convaincant, la série peut faire mieux mais l'autodérision dirige la série vers une mécanique tordante.

- 30 Rock épisode 2.10 / Untitled :

S'il n'y avait pas la chanson de fin, l'épisode aurait été très superflu. Kenneth a gâché une bonne partie du temps d'antenne avec son intrigue d'addiction à la caféine. Heureusement qu'Alec Baldwin est là. Tina Fey m'a aussi fait rire avec ses incompétences en allemand. Un épisode transitoire dont on ne garde quasi-aucun souvenir.

- Mad Men épisode 2.01 / For Those Who Think Young - Season Premiere :

Un retour un peu trop lent pour Mad Men. Il y a toujours eu cette limite que la série a parfois dépassé - notamment aux premiers épisodes de la saison antiérieure - où la série se lance intégralement dans l'enchaînement de séquences anecdotiques, sans qu'on ait un aperçu clair des arcs s'étalant sur la saison inaugurée. C'est le cas pour cet épisode qui reste très bien écrit et très bien réalisé mais qui demeure trop classique par son manque d'ébauche. C'est également un des épisodes où l'on sent le plus que Mad Men est une série qui nécessite une concentration très accentuée : chaque plan visuel, chaque expression faciale fait une différence ce qui rend le visionnage de la série très exigeant.


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I believe in the Fishers just like I've always believed in Anna Paquin. SFU.

- Six Feet Under épisode 1.02 / The Will :

Pendant tout l'épisode, je me suis demandé ce qu'avait cette série de si spécial au point d'être autant idôlatrée par son public. Le manque de rythme n'est pas un problème du tout, Mad Men a un rythme identique à celui de SFU, si ce n'est pas plus lent mais le tout est compensé par une ambiance marquante, une subtilité incroyable et des personnages ultra intéressants dans Mad Men.
Ce qui n'est pas du tout le cas dans Six Feet Under pour l'instant. Les personnages sont assez antipathiques, leurs interactions ne m'ont pas convaincu. On retire seulement la scène de fin entre Nate et David dans le bus, le reste est très ennuyant. Mais j'ai confiance en Alan Ball, c'est l'auteur de True Blood.

"Ain't karma a bitch? We know Blair Waldorf is." Gossip Girl. is. Back.

- Gossip Girl épisode 2.01 / Summer, Kind of Wonderful - Season Premiere :

gg1 gg2 gg3

Gossip Girl un guilty-pleasure ? Non, on passe à la vitesse supérieure s'il vous plaît. GG devient un soap, un vrai. Ca bouge, c'est trop hawt, Dan devient la slut de l'Upper East Side, Leighton Meester knows how to cry, je suis bluffé. Un retour haut en couleurs pour une série que j'avais déjà enterrée. En plus, une addition au cast, un accent anglais, c'est toujours un plus indéniable. Et Madchen Amick, j'adore cette actrice.
Le tout couplé à la toujours-trop-démentielle voix-off de Kristen Bell, c'est du bon GG. XOXO.

J'associe Californication et SDofACG. Billie Piper, forgive me.

- Californication épisode 2.05 / Vaginatown :

Un épisode sans grande utilité, à part la scène de sexe emblématique vers le milieu de l'épisode. La seule d'ailleurs. La libido des scénaristes aurait-elle pris un coup ?
Je me suis rendu compte qu'en moins d'une vingtaine d'épisodes, la série n'a jamais atteint le stade du jouissif - le vrai. Il y a toujours un mélange indigeste entre la provoc' et le sérieux. La série ne semble toujours pas avoir trouvé le moyen de s'offrir une fusion cohérente, c'est très frustrant.

- Journal intime d'une call-girl épisode 2.02 / Episode 2 :

Ce début de saison 2 est génial. SDofACG est la seule série britannique contenant ce p'tit-quelque-chose-de-plus qui fait que je l'adore sans que je sache ce que c'est exactement. Sûrement le charme de Billie Piper. La relation Hannah / Bambi est très bien écrite, l'actrice jouant Bambi est à l'aise dans son rôle et l'ébauche d'une potentielle romance entre Hannah et Alex est prometteuse. Je trouve qu'il y a un élément de plus qui rend la série plus piquante et élaborée que l'an dernier. Le charme est présent mais demeure inexplicable, c'est démentiel.

- Journal intime d'une call-girl épisode 2.03 / Episode 3 :

Encore un excellent épisode pour un excellent début de deuxième saison. La romance entre Belle - Hannah - et Alex est sympathique comme tout, les doutes de Belle étaient ingénieusement liés à l'intrigue de l'épisode, une femme se plaignant que son mari paie une prostituée. Le tout fonctionne toujours agréablement et on a de suite envie de se lancer dans le prochain épisode malgré l'absence de cliffhanger. SDofACG est un divertissement à plein-temps qui réussit à chaque semaine son exercice. Chapeau.

- Journal intime d'une call-girl épisode 2.04 / Episode 4 :

À nouveau, un excellent épisode. J'ai presque envie de dire qu'on a devant nous une toute nouvelle série en comparaison à la première saison qui était beaucoup plus limitée. Le personnage de Belle est approfondi, les touches d'humour sont hautement efficaces, la relation Alex / Hannah est parfaite, les apparitions de Bambi sont jouissives. On frôle la perfection avec une série qui, tout en restant simpliste, est très attachante et très bien écrite.


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envoyé par TheJokerHD

- Journal intime d'une call-girl épisode 2.05 / Episode 5 :

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Sans grande surprise vu tout le bien que j'ai lu sur celui-ci : un épisode brillant. Cette saison s'est créée un enjeu, contrairement à la première, et réussit parfaitement dans la dramédie. La rupture entre Hannah et Alex est très abrupte, douloureuse - comme si les scénaristes voulaient nous épargné les clichés post-rupture - Scénaristiquement parlant, l'épisode est parfait. Entre l'approche délicate du client en question et la mise en scène aiguisée, cet épisode développe tout le potentiel de la série et fait partie des meilleurs épisodes qu'il m'ait été donné de voir. Je suis conquis.

Un peu moins démentiel, mais envoutant : Pushing Daisies.

- Pushing Daisies épisode 2.05 / Dim Some Lose Some :

Enfin un épisode plus au moins réussi cette saison. Il n'est pas aussi bon que le 3ème mais reste très plaisant à suivre, assez dynamique et prenant. Pourtant cet épisode avait à priori tout pour me déplaire : on mise à fond sur l'intrigue de la semaine - heureusement que le tout est très bien ficelé et foncièrement original - puis il y a une storyline secondaire qui vient épauler l'intrigue principale par le biais de dialogues entre les personnages concernés. Bref, le schéma traditionnel de l'épisode traditionnel de PD. Mais l'épisode fonctionne, les situations sont farfelues et le ton décalé donne à ce 5ème épisode un sentiment de fraîcheur malgré la (continuelle) redondance de son schéma narratif.

Puis vient le show-phare, la référence sérielle par excellence.

- Merlin épisode 1.02 / Valiant :

Un excellent épisode. La série est un réel divertissement. Si le personnage d'Arthur reste extrêmement plat, les péripéties de Merlin, toujours très charismatique, et le ton second-degré-pour-tous-âges remontent le niveau et permettent de passer un moment sympathique, 44 minutes qui passent vite, très vite. Mais je soutiens mon hypothèse : la série serait encore plus jouissive avec un format 30 minutes.

Finalement, I was in need of some Privileged.

- Privileged épisode 1.02 / All About Honesty :

Rien de spécial dans cet épisode, si ce n'est que la série continue sur la voie du pilote. C'est moins superficiel que les autres séries de la CW, sans pour autant être dynamique. Le personnage principal, Megan, a un capital sympathie assez élevé ce qui rend la série plus juteuse qu'un show insipide et sans âme. À défaut d'être originale, la série reste charmante et c'est le principal.

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Bref, une semaine très difficile pour les "grandes" séries (Desperate Housewives, Dexter, True Blood, Six Feet Under, Mad Men) qui m'ont chacune plus au moins ennuyé (et quand le format est long, ça n'aide pas), mais rattrapée par les séries plus légères (Secret Diary of a Call Girl, Gossip Girl, Privileged, Merlin, Pushing Daisies, 30 Rock ...) Du bon et du moins bon donc.

La semaine prochaine : la suite (tant attendue pour ma part) de la saison 2 de Secret Diary of a Call Girl, Twin Peaks, la suite de Six Feet Under, Mad Men, et les shows habituels. Au rayon des potentielles absentes : Privileged, Californication, Gossip Girl, Pushing Daisies ...

XOXO. À demain pour la review de l'épisode événementiel de DHW. J'ai hâte.

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Commentaires
A
Je vois que tu prends autant de plaisir que j'en ai pris pour la saison 2 de la Call Girl, la série a été quasiment parfaite, tu as beaucoup de chance de pouvoir enchainer les épisodes !<br /> <br /> Dans ta note, y'a une phrase que j'ai bcp aimé : mais j'ai confiance en Alan Ball, c'est l'auteur de True Blood. C'est rare que le schéma soit inversé, True Blood prend donc du gallon. Pour répondre à Fabulio, et pour te rassurer ou te convaincre de continuer, je dirai que SFU est le drama par excellence, celui qui a reussi à traiter de la vie, de la mort, de la famille avec un sens du réel, de l'authenticité, de la vérité remarquable. SFU est une série puissante et enivrante et à l'exception d'une saison 4 un peu décousue, chaque saison est une merveille, mon addiction perso a debuté en saison 2, alors accroche toi ! La série est finie depuis des années et je considere toujours Brenda, Nate, Claire Ruth et David comme des proches à part entière :)
F
Pendant tout le visionnage de la série, je me suis demandé pourquoi SFU était tant idolâtrée car, quand j'y repense, seules les saisons 1 et 5 étaient vraiment intéressantes. Le reste du temps, elles souffrent horriblement de la lenteur. Mais peut-être que SFU est l'un de ces programmes qu'il faut regarder en étant shooté pour les apprécier, qui sait. ;)
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