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Unit-E
15 novembre 2008

Friday Night Lights épisode 3.07

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Ce serait vous mentir si je vous disais que je n'avais aucune appréhension pour cet épisode. Et s'il y a bien quelque chose que j'ai appris de la Secret Life of the American Teenager c'est que mentir c'est mal. Le sexe aussi c'est mauvais. Donc je vais être complètement transparent : j'avais quelques appréhensions, plus au moins confirmées dans la première partie de l'épisode puis adoucies vers la fin où tout se rejoint et où tout me plait. Le résultat est donc excellent : c'est un de ces épisodes où la première partie laisse indifférent mais où on se rend compte l'utilité de chaque détail à la fin. Dillon est une ville assez petite donc tout le monde se retrouve et c'est pendant le match qu'on ressent le plus cet effet-là de non-cloisonnement des intrigues.
Mais commençons néanmoins par le moins bon, Landry.

Sa potentielle nouvelle girlfriend lui apprend qu'elle est lesbienne et ne sachant pas quoi répondre à cela, il se casse gentiment. J'ai trouvé ce moment très drôle, presque drôle de façon sous-entendue, et c'est la force de FNL. D'ailleurs c'est assez étrange puisque je me suis fait la remarque récemment que FNL n'a jamais encore un de personnage homosexuel donc on a le premier. L'actrice est assez réservée mais reste convaincante. La révélation peut amener des choses intéressantes mais dans le contexte de cet épisode, je ne vois pas où les scénaristes nous mènent et les problèmes de Landry deviennent assez gonflants.

Lyla is so back :
Ma partie préférée concerne Buddy et ses gosses. Il veut passer du temps avec eux mais ils n'ont toujours pas avalé son adultère dans le passé. Outre le fait qu'on nous ressort tout ça un peu tardivement et que les clichés "j'aurais préféré que tu ne sois pas mon père" sont assez gênants, l'intrigue reste très plaisante à suivre et le jeu d'acteur est bon. Et puis Lyla est de retour, s'il vous plaît, cette femme a un charisme de fou. Non seulement elle est magnifique, mais elle a un naturel assez extraordinaire.

Jason :
L'idée de l'emmener à New York est très intéressante. La promo du prochain épisode montre que c'est un épisode capital puisqu'il va changer la série à tout jamais. Que se passera-t-il ? Une tornade, un incendie, une prise d'otages ? Au secours, ne tuez-pas Jason. L'intrigue de la maison reste somme toute assez conventionnelle mais l'interaction entre Jason, son pote et les frères Riggins remontent le tout. Puis la scène avec la vidéo sur Tim est très émouvante également. Les interactions entre Jason et le coach se font malheureusement trop peu nombreuses.

J'y viens : le football. :
C'est évidemment le point central de l'épisode puisqu'il se relie à plusieurs intrigues. Déjà cette histoire de joueur qui a menti à ses parents au sujet d'être un Panther n'était pas la meilleure de la série sur les joueurs sous-exploités, mais on nous donne quelques scènes bien réussies, notamment avec Tami qui parle de son mari. Tout ce qui concerne les McCoy est à nouveau excellent, je kiffe cette famille, le duel entre le père McCoy et le coach redouble d'intensité et la passivité de JD au milieu de tout ça rend le tout très cohérent et agréable à suivre. Par contre, les matchs ont toujours une issue un peu facile. Dès que le coach parle à JD pour régler ses faiblesses en mi-temps, ce dernier se redresse et améliore trop vite son jeu. Mais ce n'est qu'un détail.

En bref : Un excellent épisode de FNL, usant malheureusement toujours des mêmes techniques mais il reste très agréable à suivre et se plante parmi les meilleurs de la série.

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