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Unit-E
17 septembre 2008

Fringe épisode 1.02

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MàJ: pour ceux que ça intéresse, j'ai extrait le générique en mp3


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Ca y est, la saison 2008/2009 commence officiellement pour moi sur ce blog avec la critique de ce deuxième épisode de Fringe. Je vous laisse lire la review du pilote préair dans la rubrique des pilotes. Le préair était tellement long et lent que je n'avais pas la force de me lancer dans un deuxième visionnage si c'était juste pour quelques modifications. J'ai vu ici et là des commentaires disant que les principaux changements entre le préair et le pilote définitif étaient le changement de générique, que je trouve personellement magnifique avec une musique que j'adore. Une scène a été ajoutée et une autre modifiée je crois. Bref, rien de bien grand, si on a vu le pilote préair, on comprend facilement l'intrigue des épisodes qui suivent.
On ne le dira jamais assez, Fringe est la série événement de ce début de saison et malgré des audiences faibles la semaine passée pour son premier épisode, elle a profité du retour de la cinquième saison de House pour se refaire une couleur en faisant un score d'un peu moins de 13,5 millions de téléspectateurs, ce qui est bien plus élevé que les 9 millions du pilote. Voilà qui permet de redonner de l'élan à la saison de FOX qui ne commence pas très bien.

J'étais assez scéptique face à la décision de faire de Fringe une série avec des épisodes indépendants mais finalement l'idée me plaît beaucoup, bien plus que faire des épisodes qui se raccrochent avec une mythologie alambiquée où tel épisode se rapporte à une révélation faite dans un épisode passé. Vu ce deuxième épisode, on dirait presque un cop show un peu moins abouti que les autres.
Parce que très honnêtement, je trouve que tout ce qui concerne les personnages est raté et mal écrit. Pourtant, c'est pas faute de ne pas essayer, on sent que les scénaristes veulent faire quelque chose avec les personnages, créer des dynamiques intéressantes mais chaque tentative d'humour échoue et ça en devient presque pathétique. On se demande si c'est l'ambiance qui va régner pendant tous les épisodes parce qu'entre le père Bishop qui agit à sa manière, le comportement rebelle de son fils qui va vite m'agacer et l'héroïne qui débite les répliques les plus classiques en 55 minutes, c'est trop. Il n'y a aucune alchimie entre les personnages et c'est bien dommage parce que c'est clairement le genre de série qui doit en avoir. On est loin de Bones qui brille par ce côté-là. L'atmosphère qui se dégage des deux premiers épisode est donc assez négative, certaines scènes sont encore une fois bien dispensables ou mal négociées comme la scène de fin où Peter chante à son père. Je sais pas, il y a quelque chose qui fait que ça ne fonctionne pas. Heureusement que l'enquête est là pour sauver le tout et faire supporter les 55 minutes parce que contrairement à ce que je pensais, on ne s'ennuie pas vraiment.

Chaque épisode aura donc visiblement une enquête indépendante tournant autour d'un phénomène inexpliqué ayant plus au moins un lien avec les thèmes présentés par le générique : intelligence artificielle, précognition, téléportation, cybernétique etc... Ca promet, personnellement ça me plaît bien et je trouve que l'épisode s'en sort bien de ce côté. Tout du moins, c'est peut-être simplement une impression parce que c'est fort probable que le système me gonfle à un moment si ça devient trop répétitif. Espérons que ça ne soit pas le cas.
Cet épisode se concentre sur une strip-teaseuses qui donne naissance à un nouveau-né en douleur après avoir couché avec un tueur en série... qui s'avère être le père de l'enfant ! La grossesse a été accélérée parce que le père est visiblement atteint d'une maladie qui empêche de vivre à un rythme normal. Il assassine donc des femmes et leur retire la partie du cerveau qui dégage parmi d'autres les hormones de la croissance, l'hypophyse, pour survivre. Et là il a couché avec cette femme mais n'a pas pu la tuer et a donc transmis sa maladie au nouveau né qui grandit considérablement vite. Autant le dire tout de suite, le cas est plutôt intéressant et bien mené. Chaque série du genre a sa façon de traiter les intrigues policières et celles de Fringe sont plutôt alléchantes pour le moment. Dommage encore une fois que tout ce qui concerne les relations entre les personnages ne soit pas mieux développé parce que ça aurait rajouté un plus considérable à la série. J'avais reproché à l'épisode pilote son manque de rythme, ça passe beaucoup mieux avec cet épisode qui est certes plus court mais un peu plus intense, du moins ce qui concerne le cas indépendant. Les techniques utilisées pour trouver les lieux et réponses sur le tueur sont assez impressionnantes, notamment celle qui consiste à voir à travers l'oeil d'une victime la dernière image enregistrée avant sa mort. C'est plutôt intéressant pour le moment. Et évidemment, il y a tout un tas de personnages intriguants derrière ça, notamment cette personne qui a travaillé avec le père de Peter dans le passé et qui se trouve être le père du tueur en série et qui soutient son fils dans sa "guérison" et qui nous apprend que Walter sait beaucoup de choses qu'il ne vaut mieux pas savoir.
Pendant ce temps, alors qu'elle enquête sur le cas, Olivia se voit offrir un job à Massive Dynamic qu'elle refuse pour une augmentation.

Bref, un épisode tantôt prenant tantôt ridicule. On ne s'ennuie pas grâce à l'enquête qui intrigue mais tout le travail d'écriture fait sur les relations entre les personnages est assez pauvre et ça se sent presque plus que dans le pilote.

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Commentaires
A
Moi j'avais encore un espoir, je suis déçu de voir que le concept de Fringe est assez classique finalement. Mais tu as raison, l'intrigue est "prenante", cela sera t-il le cas pour les enquêtes de toute la saison ?<br /> <br /> Je suis aussi d'accord avec toi sur le fait que les dialogues mériteraient une attention supplémentaire, on est clairement dans un registre du pauvre là, c'est vraiment dommage, ça nuit qui plus est à l'ambiance de la série et à sa mythologie.
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