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Unit-E
12 septembre 2008

Journal intime d'une call-girl épisode 1.01

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"The first thing you need to know about me is that I'm a whore" C'est ainsi que commence ce premier épisode de Secret Diary of a Call Girl rebaptisée Journal intime d'une Call Girl qui commence dès ce soir sur M6. Comme toute nouveauté sur le blog, petit retour sur l'histoire de la série. La série est d'origine anglaise et a commencé il y a presque un an sur Channel 4 et la première saison composée de 8 épisodes a fait une moyenne de 1,24 millions de téléspectateurs. Une troisième saison a été commandée même avant la diffusion de la 2. Elle met en scène Billie Piper, déjà connue de Doctor Who, autre série anglaise dans le rôle d'une prostituée londonienne sous le nom de Belle de jour et et prend la forme d'une sorte de journal intime visuel. La série est basée sur un blog à la base (ce blog) et sur un livre qui je crois s'intitule Belle de Jour: Diary of an Unlikely Call Girl. Je dis je crois pour pas faire genre je m'y connais à fond parce que bon, c'est pas dans mes habitudes de faire des recherches sur une prostituée :)

Secret Diary of a Call girl c'est un peu la soeur de Californication. Toutes les deux basées sur un personnage qui adore le sexe (et l'argent), elles suivent un peu les mêmes lignes scénaristiques. Là où Californication est une série bien plus américaine et "traditionnelle", on sent totalement le produit british dans la série de Billie Piper, beaucoup plus spéciale. La grosse différence entre SDOFACG et Californication c'est que la première ne se fait pas passer pour ce qu'elle n'est pas. C'est une très petite série au format court (20 minutes / épisode) qui divertit avant tout, qui est extrêmement vide mais à la fois profonde intentionnellement mais elle l'assume. Les épisodes de Secret Diary sont tout ce qu'il y a de plus anecdotiques, il n'y a aucune trame s'allongeant sur la saison (ou presque), c'est avant tout un divertissement et faut s'y faire avant le visionnage. Au contraire de Californication qui se permet d'ajouter quelques trames scénaristiques gérées de façon inégale sur la saison entière ou lancées deux épisodes avant le final.

C'est pas particulièrement drôle (ayant vu la saison complète je ne trouve pas la série très drôle) mais un des atouts de la série c'est qu'elle porte à curiosité. Chaque épisode est une sorte de page de ce journal et une part de nous a envie de la tourner à la fin de l'épisode même si la série ne nous plaît pas parce qu'elle n'a pas énormément pour plaire ou qu'on ose pas avouer que la série nous plaît.
C'est une série difficilement cernable aussi, dans le sens où elle n'a aucun fil rouge mais elle est quand même un peu addictive. Le fait que ses épisodes soient vides et aussi indépendants est un atout (en tout cas pour ma part). Si on se met dans l'idée que c'est ce que la série a à offrir et que ça n'ira jamais plus loin, ça passe. Ca n'a jamais été une série qui s'est montrée révélatrice, elle ne veut pas se montrer chocante, c'est juste une production discrète qui reste sympathique et modeste.

Voici donc une introduction à Secret Diary. Pour parler du pilote, je crois que la majorité des personnes qui l'ont vu seront d'accord avec moi (ou pas) : comme c'est l'épisode d'introduction, on reste très facilement sur notre faim. Au final, ce pilote laisse très facilement indifférent et on attend de voir ce vers quoi la série s'aventure. De nouveau, l'effet de curiosité est présent et comme la série est très très courte (encore plus qu'un Californication qui a le même format que Weeds, toutes les trois sur Showtime avec SD) on se dit que voir l'épisode suivant ne sera pas une corvée tellement l'épisode est court. Pour une série de 50 minutes, on peut dire l'inverse.

Non seulement Billie Piper n'est pas déplaisante à regarder, mais elle interprète bien les qualités de sa série : une interprétation sobre pour une série sobre, sans aller dans le mélo ni l'excès. C'est tout bon. Bon malheureusement quand on pense à la série on pense direct à Billie Piper vu le nombre réduit des personnages mais mieux vaut ça que des personnages secondaires foireux (Californication je pense à toi)

Bref, je suis conscient que je n'ai pas beaucoup parler du pilote dans cette critique mais plus de la série en général pour la simple et bonne raison que les épisodes de la série sont assez spéciaux. Donc les critiques de SDOFACG feront simplement le parallèle entre les qualités de l'épisode en question avec les qualités de la série d'une vue plus générale. Mais cet épisode laisse très facilement indifférent, il n'est ni bon ni mauvais mais réussit le pari de ne pas nous lasser ni de nous dégoûter au point de ne plus revenir. L'effet de curiosité enclenché par la série est donc efficace.

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Commentaires
G
Je ne cache pas que pour ma part j'ai eu du mal, même si la série ne fait que progresser du début à la fin
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