Ugly Betty épisode 2x14 “Twenty Four Candles”

C'est le retour d'Ugly Betty sur ABC et on reste dans un registre encore trop gentil mais ça n'empêche pas l'épisode d'être sympathique. Disons que la série nous a habitué à plus explosif mais à plus lent également. Bref, ça fait plaisir de retrouver la dynamique entre les personnages, l'ambiance très utopique de la série et les dialogues cultes qui font le sel de Ugly Betty.

Heureusement que le previously on Ugly Betty était là puisque j'avais oublié presque la moitié des intrigues. Ce qui est bien avec ce retour c'est qu'on ne sent pas du tout les conséquences de la grève. Les scénaristes ont repris le boulot avec beaucoup d'aise apparemment et on retrouve tout ce qui a fait la saison 2 jusqu'à présent. Les personnages sont tels qu'on les avait laissés avant la pause et ça fait plaisir.

Cet épisode est toutefois plombé par certaines banalités genre le grand cliché de l'anniversaire foiré avec l'ex de Henry qui revient avec un ventre bien rond et ce dernier qui se pointe même pas à leur dîner romantique avec Betty. Ca fait déjà super ringard de l'écrire. Ugly Betty a toujours été une série jouant sur les clichés en les utilisant à bon escient mais là ça faisait trop. On a carrément la scène avec la balade en calèche, ça fait quand même too much. On sent les grosses ficelles avec Gio qui vient au secours de Betty après son faux rencard avec Henry et c'est très prévisible mais ça reste sympa à suivre. Ugly Betty est une de ses séries où on se prend pas la tête donc ça passe encore bien, d'autant plus que j'arrive à supporter Gio un peu plus. Faut dire que Henry est super saoulant dans le genre à côté donc ça aide aussi. 

Les scènes d'Amanda étaient absoluement excellentes. Elle apparaît peu mais c'est toujours délirant quand elle est sur l'écran. Ca reste et ça restera mon personnage préféré, elle apporte une énergie impressionnante à la série et son duo avec Betty fonctionne bien. L'intrigue sur la recherche de son père est totalement tournée en autodérision, c'est la marque de fabrique de la série donc je suis totalement pour surtout que UB reste une série divertissante avant tout.

De son côté, Claire essaie tant bien que mal de renouer avec le travail quand elle veut lancer un nouveau projet de magazine. J'ai bien aimé qu'on incruste Alexis là-dedans puisque la dynamique Claire/Alexis est réussie. Ca n'est pas une intrigue excellente mais on suit ça sans déplaisir surtout de voir Claire engager des ex-prisionniers complètement disqualifiés. De nouveau, on joue sur l'autodérision et c'est pas de trop.

Wilhelmina et Daniel ont une intrigue commune comme dans les épisodes précédant la grève.  Elle concerne évidemment la soeur de Wilhelima, Renee et le ping-pong verbal qui les oppose. On mèle également Marc dans tout ça et le résultat est très plaisant. De nouveau, c'est pas complètement déjanté et ça reste sur un niveau particulièrement modéré quand on sait ce que les scénaristes sont capables de nous proposer mais c'est sympa. Les scénaristes assument complètement leurs idées et savent où ils vont, c'est d'ailleurs un des points positifs de la série qui a tendance à manquer à certaines séries après plusieurs saisons. J'adore également quand on mélange les intrigues précédentes aux actuelles, comme ici Renee qui utilise l'initiative de Wilhelmina d'utiliser le sperme de Bradford pour la procréation artificielle comme moyen de chantage. On sent un circuit scénaristique entièrement maîtrisé par les scénaristes. Christina est également derrière tout ça puisqu'elle cherche à savoir ce que cache réellement la soeur de Wilhelmina.

Dans le fond c'est l'anniversaire de Betty et on a quelques allusions sympathiques comme Daniel qui a oublié de lui acheter un cadeau. La fin fait très too much avec la fête d'anniversaire que Henry a miraculeusement pu atteindre après qu'il s'est rendu compte que Charlie essayait simplement de briser sa relation avec Betty.

En bref : Un épisode sympathique pour reprendre le cours des inédits. La série nous a habitué à mieux, on est encore trop près des niaiseries puériles et autres clichés en ce qui concerne le personnage de Betty. Sinon, pour le reste c'est très fun sans être complètement jubilatoire.